Hospitalisation conventionnelle

À tous les âges de la vie, prendre soin

A la sortie de réanimation, vous êtes transféré dans le service de pneumologie spécialisé dans la transplantation pulmonaire. Tout de suite après la greffe, la durée du séjour dans le service de pneumologie est d’environ 1 mois. L’objectif de ce séjour en pneumologie est de vous aider à retrouver une autonomie, à la fois sur le plan des traitements, et sur le plan physique.


Précautions. Du fait de l’immunosuppression, vous serez dans une chambre seule en isolement protecteur pour éviter le contact avec d’éventuels germes. Lors de vos hospitalisations suivantes, l’isolement en chambre seule sera maintenu durant les 6 premiers mois après la greffe. Au-delà de ces 6 premiers mois, l’isolement en chambre seule sera respecté dans la mesure du possible. Tout au long de vos hospitalisations, et toujours dans le but d’éviter les germes présents dans l’environnement hospitalier, il vous faudra porter un masque à chaque fois que vous sortirez de votre chambre. Il faudra également utiliser une solution hydro-alcoolique pour nettoyer vos mains à chaque fois que vous sortirez et rentrerez dans la chambre.

Autonomie dans la prise des traitements. Pendant les premiers temps, ce sont les infirmières qui s’occuperont complètement de l’organisation de votre traitement. Puis, au fur et à mesure que votre état s’améliore, elles commenceront à vous apprendre à gérer vous-même vos médicaments. Cela permettra d’être certain que votre traitement est correctement pris à la maison, et donc que les risques inhérents à la transplantation (rejet, infection…) sont réduits au maximum.


Autonomie dans les activités physiques. Ce séjour en pneumologie doit vous permettre de retrouver une autonomie physique. Pour cela, vous bénéficierez de kinésithérapie motrice et respiratoire. Le kinésithérapeute évaluera votre capital musculaire et vous proposera un programme de réhabilitation motrice. Selon votre condition avant la greffe, et la durée de votre hospitalisation en réanimation, ce temps de kinésithérapie sera plus ou moins long, et demandera des efforts plus ou moins importants. Dans tous les cas, il est important de garder courage, et de bien suivre les exercices de kinésithérapie : votre reprise d’une activité physique autonome en dépend.


Autonomie dans la surveillance de votre souffle. Vous l’avez compris, il est primordial que vous preniez correctement le traitement prescrit après la transplantation. Mais il faut également que vous appreniez à surveiller votre souffle. L’équipe soignante vous apprendra donc à vous servir d’un spiromètre de poche.