Le robot chirurgical du groupe hospitalier est arrivé à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard

À tous les âges de la vie, prendre soin

Le robot chirurgical du groupe hospitalier est arrivé à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard

Le robot chirurgical da Vinci Xi® dernière génération a été livré mardi 22 Janvier à l’hôpital Bichat et son arrivée marque un tournant dans l’activité chirurgicale du groupe hospitalier. Son acquisition va permettre aux patients de bénéficier de nouvelles approches tout en améliorant leur prise en charge et leur récupération après l’intervention avec une diminution de la durée d’hospitalisation, de la douleur post-opératoire et des séquelles esthétiques.

 Cet équipement de pointe offre aux équipes la possibilité de réaliser plus confortablement des interventions complexes de chirurgie ablative ou reconstructive.
Il offre notamment une meilleure vision en 3D de haute définition du champ opératoire grâce à un effet de grossissement ; une articulation des instruments à sept degrés de liberté et des mouvements intuitifs ; un contrôle de la caméra par l’opérateur et une position plus ergonomique ; la disparition du « fulcrum effect » ou effet levier au niveau des orifices de trocarts.

L’existence d’une double console de travail permet également de proposer un enseignement de ces nouvelles techniques ou une collaboration de deux spécialités chirurgicales sur une même intervention.

La possibilité de réaliser une imagerie par fluorescence pendant l’intervention offre des perspectives très intéressantes pour analyser le drainage lymphatique des tumeurs, ou repérer au mieux la portion de l’organe à retirer.

Le Pr Pierre Mordant, Chirurgien thoracique et vasculaire à Bichat, explique : « En chirurgie thoracique, l’avantage du robot c’est qu’il permet de faire de la chirurgie mini-invasive et de pousser les limites de la vidéo à des chirurgies plus complexes. Ce sont des chirurgies qui permettent d’économiser du poumon, ce qui pourrait être bénéfique chez les patients avec une fonction respiratoire précaire ou des tumeurs de petite taille. »

Les formations des équipes médicales et paramédicales démarrent avec une première phase d’introduction et de découverte du robot. Elles se poursuivent avec un approfondissement et des échanges avec des chirurgiens experts américains et européens, présents également lors des premières interventions. Le robot est indiqué en premier lieu pour trois spécialités dites « socles », celles-ci vont démarrer les opérations :

  • Le 11 février en chirurgie urologique
  • Le 20 février en chirurgie thoracique
  • Le 28 février en chirurgie gynécologique

Le robot est aussi très attendu en chirurgie bariatrique, hépatique, ORL, et cardiaque. Ces spécialités font l’objet d’un protocole de formation spécifique pour une utilisation du robot dans les prochains mois.

Avec un parc de 13 robots chirurgicaux, l’AP-HP représente désormais environ 10% du parc français et environ 30% de celui francilien.  Elle s’affirme ainsi en tant que leader de l’innovation chirurgicale et participe au rayonnement de la chirurgie hospitalo-universitaire française.